Prix Jacob Abbou : 1ere edition
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« Un bon patron a trois qualités : compétence, charisme, humilité »
Ces profits atypiques ont bravé les conventions pour marquer de leur empreinte la 1ere édition du Prix Jacob Abbou.
Ce 14 novembre, à l’Automobile Club de France, trois entrepreneurs exceptionnels – Jonathan Anguelov, Premier Grand Prix Jacob Abbou, Mai Linh Camus, Prix coup de cœur et Valentin Tonti Bernard, Prix de l’espoir ont été récompensés pour leur audace, leur humilité et leur esprit entrepreneurial, des valeurs chères à Jacob Abbou.
« Ce qui m’anime, c’est le goût du risque. Chaque fois que j’ai une idée, je veux l’essayer, car au fond, je n’ai rien à perdre », souligne Jonathan Anguelov.
Une progression permanente, marquée par le courage, la persévérance et le renouveau. Selon Henri Jacques Citroën, membre du jury, les candidats retenus répondent pleinement à ces critères.
Chacun de ces lauréats s’est imposé non seulement par l’originalité de son projet, mais aussi par sa capacité à redéfinir les règles de l’entrepreneuriat.
Jonathan Anguelov, 38 ans, cofondateur d’Aircall – la 16ᵉ licorne française, incarne cet esprit audacieux. Ce destin exceptionnel qui a su renverser tous les obstacles sur son chemin.
Né dans un environnement modeste, fils d’une immigrée bulgare et ayant vécu dans des familles d’accueil, il a pu dépasser les obstacles pour un avenir radieux.
Élevé dans un collège en ZEP, considéré comme un élève moyen dans un lycée en banlieue, Jonathan a construit une carrière brillante marquée par l’innovation et le progrès.
Aujourd’hui, son entreprise Aircall dépasse les 130 millions d’euros de chiffre d’affaires, et il dirige également Aguesseau Capital, fondée en 2018.
Mai Linh Camus, ancienne agent secrète et officier dans l’armée de terre, a quitté ce prestigieux statut pour créer sa propre entreprise. Elle est aujourd’hui présidente de Prisme Intelligence, un cabinet de renseignement d’affaires.
Grâce à son expertise en renseignement économique, elle aide les acteurs économiques à prendre des décisions stratégiques éclairées.
Membre du COMEX40 du MEDEF et juriste en Droit des affaires, elle œuvre pour l’autonomie des dirigeants dans la maîtrise de l’information stratégique et la préservation de la souveraineté économique des entreprises françaises.
Quant à Valentin Tonti Bernard, handicapé visuel et fondateur d’Anomia et d’autres entreprises, il a réussi à transformer son handicap en force, en alliant éthique et efficacité dans ses projets.
Sa vision et sa persévérance ont permis à ses entreprises de se distinguer, redéfinissant les standards de son secteur.
Ces trois lauréats incarnent l’entrepreneuriat audacieux et innovant, chacun dans son domaine, et sont la preuve vivante que l’esprit d’entreprendre peut dépasser toutes les limites.
Avantages pour les lauréats du prix Jacob Abbou :
- Visibilité accrue : Une tribune sur Wimadame, une vidéo promotionnelle et des articles de presse pour faire connaître leurs projets à un large public.
- Réseautage : L’opportunité de rencontrer d’autres entrepreneurs, des investisseurs et des partenaires potentiels.
- Soutien personnalisé : Favoriser des liens réguliers et un suivi avec les lauréats tout au long de l’année.
- Ressources supplémentaires : Des outils de communication, des conseils d’experts, etc. peuvent être mis à disposition des lauréats.
- Recommandations stratégiques : Les soutenir activement en les recommandant à d’autres professionnels ou partenaires potentiels.
Le Prix Jacob Abbou, hommage à une vision
Créé en mémoire de cet entrepreneur visionnaire, le Prix Jacob Abbou célèbre les valeurs d’audace, d’innovation et de résilience.
Martine, son épouse, et Estelle, sa fille, ont souhaité honorer sa philosophie de « faire beaucoup avec peu« .
Présidé par Henri-Jacques Citroën, conseiller du commerce extérieur de la France, et animé par le journaliste économique Jean-Marc Sylvestre, l’événement a distingué des candidats répondant à ces critères, incarnant l’esprit d’entreprendre.
« Je crois en une vie après la mort, tout simplement parce que l’énergie ne peut pas mourir. Elle circule, se transforme et ne s’arrête jamais. »
Jacob Abbou, décédé le 6 septembre 2022 à l’âge de 79 ans, était un entrepreneur emblématique du monde de l’automobile et de la presse.
Né en Algérie, il a construit une carrière exemplaire en France après les difficultés rencontrées par sa famille lors de leur retour dans le pays.
Sa contribution s’étend bien au-delà du secteur automobile, faisant de lui une personnalité marquante et un mentor pour de nombreuses générations.
“Je ne me suis pas levé le matin en me disant « je vais être entrepreneur ». J’ai été entrepreneur parce que je n’avais pas le choix.”
En 1979, Jacob Abbou fonde le Journal de l’Automobile, qui deviendra un pilier de la presse spécialisée. Cet homme de vision a également lancé des initiatives marquantes comme le prix de « L’Homme de l’Année » en 1981, célébrant les talents et les innovations de l’industrie automobile.
Mais son influence ne s’est pas limitée à ce secteur : il a également investi dans l’affichage publicitaire avec l’entreprise Billboard, le déménagement avec Les Déménageurs Bretons, et même introduit en France le contrôle technique avec Dekra.
Abbou était aussi un homme de presse passionné, ayant dirigé ou contribué à plusieurs publications, dont Tribune Juiveet Le Nouvel Économiste. Connu pour son humour et son esprit, il aimait dire que son unique diplôme était son permis de conduire, souvent sujet à retrait.
« Sans Jacob, je n’aurais certainement pas eu ce parcours entrepreneurial », témoignage avec émotion Nicolas Cohen, son ancien élève HEC.
Au-delà de ses accomplissements professionnels, Jacob Abbou a marqué ses collaborateurs par son humanité, son énergie, et son mentorat, notamment en tant que professeur à HEC.
Ses proches, dont son épouse Martine et ses trois filles, ainsi que de nombreux collègues et amis, se souviennent d’un homme chaleureux et charismatique qui laissait une empreinte durable dans tout ce qu’il entreprenait.
Quelques anecdotes dévoilées par sa femme, Martine.
« Ma vie a été jalonnée de beaucoup de rencontres, toujours variées, souvent riches mais rarement de la qualité de celles croisées dans l’automobile. En 1981, quand je me remémore le lancement du prix des « Hommes de l’année » élus et mis en lumière par le journal, 10 % acceptaient de se faire détester.
Les Français, il faut bien l’avouer, ont beaucoup de défauts et notamment ils n’aiment pas tout ce qui ressemble à un échec mais aussi à une réussite.
Sans doute faut-il y voir une preuve de notre existence. Si l’automobile est une passion, le journal de l’automobile et les journalistes sont une cause à défendre et je me suis battu pour eux.
Vous confier, j’ai une certitude, chaque journal doit porter un drapeau et mener des projets, le drapeau du journal de l’automobile c’est la défense de l’automobile et des hommes qui la font ».