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L’aventure entrepreneuriale a commencé en 2004 lorsque Florian Hamzij et Maxime Palluy ont décidé d’abandonner leur cdi pour mettre en route leur start-up Dedi Agency, spécialisée en e-commerce et e-business et installée désormais à Vaise au 33, rue Saint Simon 69009 Lyon.
Comme l’avait indiqué Steve Jobs, « la meilleure manière de connaître la vraie satisfaction, c’est de faire ce que vous considérez comme étant du bon travail. Et la meilleure manière de faire du bon travail, c’est de faire ce que vous aimez ». Florian et Maxime ont su tout de suite que leur « bonheur » était dans l’entreprenariat. Ces deux lyonnais de 37 ans et 38 ans font rayonner la métropole à travers leur entreprise Dédi Agency. 90 000 euros de chiffre d’affaire la première année, (2004) et 1 million 800.000 € en 2018. Leur succès est notamment dû à la qualité de l’expertise mais aussi à un effectif de 30 collaborateurs qui forment une belle équipe solide dont le regard est tourné vers le monde de demain.
Les deux fondateurs ne projettent pas de s’installer à l’international même si des investisseurs chinois sont venus en 2013 pour leur faire des propositions.
« C’est un métier qui nous passionne, c’est un métier qui est en perpétuelle évolution, on aime notre métier sur ce qu’on fait, sur le management de nos équipes, sur nos collaborateurs. Le long terme c’est de nous souhaiter le bon développement, il n’y a pas de finalité en soi particulière. Je pourrais très bien dire ok, la finalité en soi, c’est d’ouvrir 40 bureaux à New York mais ça ce n’est pas vraiment un projet à long terme. C’est plus une idée comme ça pour rigoler mais ce n’est pas du tout dans les plans. » Florian Hamzij.
Cette volonté de rester sur le territoire est plutôt une bonne nouvelle pour la France qui veut conserver ses génies pour être plus attractive.
La rédaction de Press Relations Lyon a interviewé l’un des co-fondateurs de Dedi-Agency, Florian Hamzij, pour retracer l’histoire de son agence depuis 2004, date de création jusqu’à 2019.
Les coulisses de Dedi Agency
RETRANSCRIPTION INTERVIEW VIDEO
Je vais te présenter mon entreprise qui est Dedi Agency que j’ai cofondée avec Maxime.
Dedi Agency, c’est une agence spécialisée en e-commerce et en e-business. En gros on est spécialisé dans le développement commercial sur le digital pour nos clients. On intervient globalement dans 2 types d’industries :
– soit les stratégies BtoC donc à destination du grand public, pour les créations de sites e-commerce
– et on intervient également dans le BtoB pour le développement de génération de lead, de génération de devis et également de circuits de ventes en direct pour favoriser le développement commercial de nos clients.
Donc on intervient finalement sur 3 métiers : sur de la stratégie marketing, sur du développement de plateforme e-commerce et e-business et après tout l’accompagnement stratégique et opérationnel des différents leviers web marketing qu’on a entre les mains. On est une entreprise qu’on a créée il y a 14 ans maintenant et on est 30 personnes située à Lyon.
Définir mon entreprise en 3 mots ce serait
1 : experts quand même depuis 14 ans
2 : pragmatique, on a toujours une approche qui est très perçante, on va dire, dans les modèles économiques et dans leur exposition sur le digital et un troisième on va dire aussi, une bonne question, humain, proximité, relation client. Là j’en raconte un peu plusieurs mais c’est vraiment sur cette proximité, cette empathie qu’on peut avoir dans l’accompagnement des dirigeants et des sociétés qu’on accompagne.
Dedi Agency c’est Dedi Digital Business Agency, donc c’est le développement du business sur le digital.
En quoi Dedi Agency est différente des autres agences?
Ce qui peut nous différencier des autres justement c’est cette couverture de compétences qu’on a réussi à façonner pendant ces 14 ans, qui couvre, comme je le disais tout à l’heure, tous les aspects de la stratégie, de la réalisation de plateformes techniques et de l’accompagnement opérationnel et après c’est vrai qu’on a quand même des expertises qu’on a vraiment poussé à leur paroxysme.
Dedi c’est une société qui intervient sur la création sur mesure. Donc on a toujours à cœur d’aller au plus profond, on va dire, des modèles économiques et des différentes actions et c’est ce qui nous a fait justement ce bagage d’expériences qui est très pertinent pour nos futurs projets et nos futurs clients.
L’histoire de Dedi-Agence
Il était une fois jadis en 2003, j’ai rencontré Maxime sur les bancs de l’école, on était en master informatique tous les 2 en alternance. Lui intervenait dans une société de radio, et moi j’intervenais chez un intégrateur de RP. Et tous les 2 on avait quand même une fibre entrepreneuriale depuis quelques années, et la dernière année d’études nous a permise de nous rencontrer et de nous rapprocher par rapport à ce projet, pour créer tout de suite à la fin de nos études Dedi Services, qui est toujours le nom de la société juridique même si c’est Dedi Agency le nom commercial.
Et on a créé Dedi Services en 2004 ensemble, à la fin de nos études, qui était déjà une société de services dédiés. On ne parlait pas du digital à l’époque, on parlait plus du multimédia etc., donc ça parlait quand même de services dédiés liés aux sites internet et à la communication sur le web.
On s’est très rapidement spécialisé dans l’e-commerce. Notre premier contrat décroché était une interface web connectée à un ERP de gestion pour favoriser de la prise de commandes BtoB. C’était pour Schneider Electric donc, on se lance deux semaines plus tard on se retrouve à travailler pour Schneider Electric. C’était quand même très intéressant et très stimulant pour le futur. On s’est dit ok on a un beau projet entre les mains. Et rapidement on s’est spécialisé dans l’e-commerce donc ça nous a amené à créer des sites dans l’univers de la déco, du prêt-à-porter, de l’équipement de voiture, j’en passe et des meilleures.
Donc on a, d’abord on était tous les deux dans la société, on a démarré notre première année que tous les deux. Et après pendant les 9 premières années finalement, on a fait une gestion de la croissance un petit peu, bien gérée, en bon père de famille. Un ou deux recrutements par an, ce qui nous a amené du coup jusqu’en 2013. On était à l’époque 11 personnes pour un chiffre d’affaire avoisinant les 1 millions d’euros.
En terme de locaux, ça a dû suivre, on a déménagé tous les 2/3 ans. On a démarré cours d’Herbouville du coup à Lyon, hébergés dans l’ancienne société où Maxime avait fait son alternance. Et puis on a déménagé tous les 2/3 ans pour nous amener jusqu’à l’époque de Villeurbanne où on s’est rencontré ensemble, où on était 11.
Et là après on a fait un relai de croissance un peu plus engageant parce qu’on a fait une croissance externe don ça veut dire qu’on a racheté un confrère lyonnais qui s’appelait Teknoa. Et ça nous a permis quand même rapidement de passer de 12 personnes. Eux ils étaient 5, 17, et la fusion des deux a été pareil enrichissante, stimulante. Ça nous a permis de recruter également d’autres personnes parce qu’on était passé à 24 avec de nouveaux clients et un nouveau champ de compétences parce que donc nous, Dedi Services c’était très technique, 100% technique avec l’aspect marketing et design co-traité avec des partenaires et à partir de là on a intégré ces différentes compétences et on a fait l’équipe et c’est ce qui nous a permis aussi de rebrander finalement aux 10 ans de l’agence la société en la nommant Dedi Agency, pour justement montrer cette transition et cette ouverture de champs de compétences et d’opérationnel qu’on pouvait offrir à nos clients.
Donc en 2013 on fait l’acquisition de Teknoa et on décide de déménager dans des nouveaux locaux. Un joli coup qu’on a réussi à faire avec Maxime à cette époque là c’était de fusionner les 2 équipes le même jour dans les nouveaux locaux. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas une équipe qui était en place avant et la nouvelle qui venait etc, pour faire la fusion.
Tout le monde a pris place dans les locaux le même jour donc c’était pas évident parce que quand on rachète une entreprise forcément tu as des délais juridiques etc, par rapport à un rachat de fond de commerce etc. et donc tout ça piloté par les avocats. Et également quand t’achètes des locaux tu as des délais par rapport à tes partenaires financiers, donc les banques et puis pareil les notaires etc.
Mais on a réussi en juillet 2013 à intégrer le nouveau local tous ensembles, ici à Vaise.
Donc cette croissance externe comme toute croissance externe n’a pas été forcément évidente. C’est pas non plus un long fleuve tranquille dans le sens où finalement on est passé de 12 à 24 personnes en moins de 6 mois avec un modèle de management et de structuration d’entreprise qui n’avait pas forcément évolué à l’époque.
On était tous les 2 avec Maxime et des développeurs, et designers, etc, qui étaient directement liés à nous. Donc ça générait un gros boulot d’étranglement et une organisation finalement de la société qui devait se faire un petit peu dans l’urgence. Donc ça été un point qui a été un petit peu critique et puis pas simple à vivre pour nous.
Je pense que mes cheveux blancs ils viennent de cette période là où il a fallu tester des organisations, expérimenter des choses avec les équipes en place, pour justement trouver le bon modèle de management, d’organisation, qui nous a amené aujourd’hui finalement, par différentes étapes, puisque le 24 après il était redescendu à 19 ou 20 personnes dans l’agence.
Et ensuite on a reconstruit beaucoup plus sereinement et maintenant on est 30 personnes situés à Vaise, dans la même rue mais encore dans un nouveau local parce qu’après passé, je crois que ça faisait 5/6 ans qu’on était dans les locaux précédents et ils étaient trop petits et donc on vient de déménager, ça date d’il y a 4 mois, on vient de déménager dans des nouveaux locaux qui font 50% de plus en superficie et qui vont nous permettre, on espère de tenir encore les 5 prochaines années ici.
Les difficultés avant et durant la création de Dedi Agency
Alors si on essaie de faire une rétrospective des difficultés qu’on a pu connaître entre le lancement et aujourd’hui. Effectivement il y a eu différentes étapes dans la croissance de la société qui ont pu générer des petits moments de friction.
Le lancement s’était plutôt passé facilement à l’époque on avait 23 ans, on vivait encore chez nos parents, on sortait d’études, ce qui fait qu’on n’avait pas de charges particulières à assumer. Donc comme tout nouvel entrepreneur, on se lance et on n’a pas forcément de salaire.
Malgré ça on a quand même réussi à se dégager des premiers revenus au bout du 3ème mois, qui étaient des revenus très modeste mais comme on n’avait pas non plus de charges particulières ça nous allait très bien. Donc d’un point de vue lancement etc, ce n’est pas trop onéreux dans le sens où quand on crée une société évidemment faut mettre un capital social relativement sérieux par rapport à l’industrie qu’on vise. Le capital social peut être libéré sur les 5 premières années.
Donc la première année tu n’es pas obligé de tout verser entre guillemets en capital social tu vas pouvoir le libérer au fur et à mesure. Donc ça te donne quand même de la souplesse et de la latitude où tu n’es pas obligé de faire appel à des fonds particuliers. Nous dans notre industrie entre guillemets du web, le seul besoin mécanique, technique dont on avait besoin c’était des ordinateurs.
Donc quand on est deux, deux PC portables et puis ça va très bien pour se lancer, donc pas de gros investissements, pas de difficultés au lancement. On a été indépendant financièrement parlant jusqu’à l’achat de Teknoa et l’achat des locaux. Sinon pendant les 9 premières années on n’a pas eu besoin de faire appel à de fonds particuliers. On a toujours été rentables, on l’est toujours, on a toujours une bonne gestion par rapport à ce niveau là.
Le prêt bancaire qu’on avait pu faire pour la croissance externe s’était plutôt passé facilement dans le sens où on a quand même des acteurs économiques à Lyon plutôt dynamiques et qui souhaitent soutenir l’entreprenariat et qui comprennent comment lire un business plan et comment lire une croissance externe sur les fusions de sociétés qui sont complémentaires. Même si nous ne sommes pas des sociétés industrielles avec des machines-outils etc, qu’on peut valoriser entre guillemets dans l’ancien monde.
On a quand même des éléments qui se valorisent et des récurrences clients qui se valorisent et qui permettent de justifier des financements. Là-dessus il n’a pas de problèmes particuliers.
Sur les locaux là forcément c’était un petit peu plus sportif dans le sens où c’était les premiers locaux qu’on achetait même si on avait encore une fois à l’époque on était une société de 10 ans avec 10 bilans rentables, donc là-dessus il n’y a pas eu de difficultés particulières. Il y a eu des démarches forcément qui ne sont pas des démarches forcément hyper intéressantes dans le quotidien où tu as toute la société à gérer sur l’aspect commercial, management etc.
Donc ça fait forcément du plus à l’époque on la menait, on a la chance d’être deux associés aussi, on a pu se répartir le job. Maxime il est plus sur tout ce qui est relations financières etc. donc là-dessus il a bien pu le gérer. Les grosses difficultés finalement nous qu’on a eu c’est justement cette gestion de la croissance en fait et cette gestion des équipes, à la fois dans la structuration mais surtout dans l’organisation par rapport aux plannings etc. Là où à l’époque quand tu es une petite société de 3/4 personnes tu vois vraiment à la minute près grosso modo les différentes actions de chacun et tout est facilement visible et gérable.
Dès qu’on commence à avoir une taille de au de-là de 20 il y a beaucoup de dossiers sur lesquels on a plus de visibilité quotidienne, donc ça devient hebdomadaire ou autre. Et là pour le coup ça peut créer des dérapages et qui peuvent être de fil en aiguille des dérapages importants finalement, qui peuvent engendrer de la perte de rentabilité sur des actions, des décalages de délais etc, etc. Donc c’est ça qui, dans notre métier d’agence et de service finalement, c’est ça qui est le plus difficile à coordonner, c’est cette gestion de la croissance, et la gestion des opérations et des plannings qu’on va mettre en place.
Alors quel a été ton mode de management, gestion des collaborateurs ?
C’est vrai que c’est pas forcément évident. Le web et le digital est un métier qui bouge énormément et qui nécessite de se remettre en question régulièrement sur les aspects techniques, recommandations, stratégies, etc. Donc il faut être en veille constante et puis évaluer les compétences de chacun régulièrement surtout que les compétences de nos collaborateurs sont très variées parce qu’on a du marketing, on a du design, on a de la technique, on a de la relation client, on a différents types de profils comme ça qui cohabitent pour une même cause et cette même cause c’est justement ça c’est le développement e-commerce, c’est le développement du digital, le développement commercial sur le digital.
Donc on a cette vision: c’est d’apporter plus de business à nos clients et de les accompagner sur le long terme. Ça c’est vrai que ça crée l’ADN et le quotidien de tous les collaborateurs. Pour gérer 30 personnes ça ne s’est pas passé du jour au lendemain, le passage de 3 à 30. Donc évidemment, il a fallu structurer l’agence avec différents leaders d’opinions, différents managers qui peuvent comme ça piloter des équipes, pour à la fois les piloter sur l’aspect on va dire métier, ce qu’on peut appeler dans un organigramme classique le directeur de clientèle, le directeur technique, le directeur marketing.
Pour nous c’est plutôt des coachs en fait, des coachs métiers, c’est ceux qui ont pour rôle de bien éduquer, de bien laisser en veille entre guillemets toutes leurs équipes pour qu’ils soient tenu à flots entre guillemets dans leurs expertises. Et on a après les managers plus dit bien-être en fait, dit bien-être, savoir-être dans la société qui permet justement de faire du management au quotidien parce qu’effectivement Maxime et moi, comme on est trente on ne peut pas forcément avoir un dialogue très long tous les jours avec tout le monde, forcément ça ne marche plus.
Donc le management a dû évoluer. Ça aussi c’est un point hyper important, la gestion de la croissance, il y a le temps de disponible et il y a l’envie, l’envie de se remettre en question des dirigeants parce que clairement encore une fois si on regarde un peu dans le rétroviseur on a créé la société en 2004, donc ça fait 14 ans. J’ai pas fait 14 as d’études supérieures mais par contre j’ai fait 4 ans d’entreprenariat, en partant d’une société de zéro à une société aujourd’hui de 30 collaborateurs.
Donc, il faut avoir des grosses capacités d’agilité et d’être autodidacte à tout point de vue que ce soit gestion d’entreprise, dans l’aspect commercial, dans l’aspect management et il faut expérimenter. C’est ça où nous on a un terrain de jeu intéressant, qui est également donné à nos collaborateurs c’est cette capacité à suggérer des choses et à les expérimenter en interne pour essayer de créer, parce qu’on ne va pas dire qu’on l’a fait, mais pour essayer de créer justement cet environnement d’entreprise désirable.
Les prix remportés durant ces 14 années d’activités !
Alors Dedi Agency dans ses 14 ans, oui on peut très bien se dire qu’on est au stade de l’adolescence et puis ça on le vit bien en fait parce qu’on est effectivement en quête d’affirmer nos valeurs, d’affirmer notre positionnement, de le différencier par rapport à des potentiels nouveaux entrants ou des substituants entre guillemets de notre métier. Donc c’est valoriser notre expertise.
Donc on est une société adolescente qui est en quête d’affirmer sa personnalité par rapport à ça on a remporté le trophée de la CCI de Lyon en 2012 avec la cocréation du site lesenfantsdudesign.com. Je dis cocréation parce que c’était un trophée qui récompensait le binôme porteur de projet et agence. Donc c’était en 2012 on créé le site lesenfantsdudesign.com qui est toujours un client Dedi et qui est toujours lui aussi en forte croissance. Et ça aussi ça montre l’ADN de Dedi Agency c’est qu’on a une grosse continuité dans le temps, ça c’est notre ADN, c’est vraiment accompagner nos clients sur le long terme. L’âge moyen d’un client chez Dedi c’est 6 ans, les enfants du design ça fait un peu plus de 6 ans. Donc on a gagné ce trophée là.
On avait eu la médaille d’argent au concours e-commerce max en 2012 également avec la réalisation du site cavissima.com, start up lyonnaise pour tout son service on va dire back office et organisation de la gestion cave en ligne qui est quand même un modèle économique innovant et pour lequel on avait fait preuve, grâce encore une fois à notre ADN sur mesure de développement commercial à réaliser, sinon à concrétiser les idées de Thierry dans son modèle économique.
Rayonnement régional et national de Dédi Agency
Pour le moment Dedi Agency intervient sur le domaine national on va dire avec un rayonnement principalement sur Paris, région Rhône-Alpes, le Sud, même si on a des clients qui ensuite peuvent être plutôt du côté de Bordeaux, du côté de Mulhouse, du côté de Tours, du côté de Nantes, voilà couverture plutôt nationale.
On n’a pas forcément, je dirais aujourd’hui d’ambitions très très fortes à l’international ou d’actions particulières à mener. Je veux dire le développement commercial évidemment, après il y a des logiques métiers, marketing et stratégies commerciales qui vont être différentes en fonction des territoires et des cultures.
Aujourd’hui nous on a quand même assez de travail à réaliser dans le développement national on va dire avec du coup, comme notre siège et notre équipe sont à Lyon, on aura effectivement comme ambition prochaine d’ouvrir des bureaux à différents endroits en France pour avoir, même si c’est du digital il y a besoin d’avoir ce lien concret et régulier physique finalement avec nos clients pour faire des points réguliers sur leurs stratégies et leur développement. Donc ça serait principalement l’ouverture d’un bureau sur Paris, peut-être Bordeaux à voir dans les différentes opportunités qu’on va pouvoir s’ouvrir.
Quelles sont les recettes de Dedi Agency
Alors je ne sais pas si on peut parler de secrets mais effectivement on a nos petites recettes qui font que la société marche bien et qu’on est toujours en croissance. On peut parler de réseaux, après les réseaux sont surtout des réseaux qui nous permettent comme je le disais tout à l’heure d’être autodidacte, donc on a des réseaux qui sont des réseaux de formations en fait.
Donc on intervient, on est adhérent de la CPME qui est un réseau qui va nous permettre d’échanger avec TPE/PME un peu de notre taille sur des problématiques de croissance et des problématiques on va dire locales par rapport au développement de notre société.
On est également acteur d’autres réseaux, des réseaux plus métier avec la cuisine du web où on est intervenu beaucoup en tant que brigadier dans les débuts de l’association pour faire rayonner justement le métier du digital lyonnais qui présente quand même énormément d’acteurs. Et on avait un gros manque de communication à l’échelle nationale et évidement internationale par rapport à nos petits camarades que ce soit de la cantine de Nantes ou nos camarades parisiens.
Après d’autres réseaux qui peuvent avoir plus de sens on va dire, moi personnellement je suis au CJD qui est un mouvement d’entrepreneurs pour travailler sur la fonction de dirigeant, sur les nouvelles valeurs de mettre l’économie au service de l’homme. Donc ça c’est hyper inspirant sur le volet management surtout et encore une fois pour développer l’entreprise désirable comme j’évoquais tout à l’heure. En quête de sens également et d’action locale on va dire on intervient avec le Rotary club de Lyon sur des actions plus sociales d’accompagnement d’associations locales encore une fois.
Je suis président de l’association Découverte des professions qui est concrétisée par un évènement qui se situe à Lyon une fois par an fin janvier, qui va réunir entre 180 et 200 professionnels qui vont présenter leurs métiers à des lycéens qui sont en moyenne entre 6 et 7 000 qui viennent une journée à la manufacture des tabacs pour créer justement cette rencontre entre professionnels et étudiants. Donc en fait on a des réseaux qui sont plus là pour nous sortir du quotidien on va dire, nous éveiller à d’autres métiers, nous confronter aussi, échanger avec nos pairs sur justement ces thématiques actuelles de croissance, de management, de gestion d’entreprise mais également les problématiques futures qu’on va forcément traverser un jour ou l’autre dans la croissance de la société.
Conseils aux jeunes générations qui souhaitent entreprendre
Alors un conseil que je pourrais donner aux jeunes générations qui souhaiteraient lancer leur société c’est de un il faut vraiment se dire « ok je me lance », moi venant d’un tissu familial fonctionnaires, le jour où j’avais un CDI et que j’ai dit au bout d’un mois finalement je démissionne pour créer ma société ça a été très très compliqué de le faire.
Donc l’entreprenariat ce n’est pas quelque chose qui s’invente c’est vraiment une vocation je pense donc s’il y a l’envie il faut le faire, faut pas se mettre de barrières.
Nous à l’époque on avait passé peut être 2 mois à la CCI de Lyon pour échanger avec différentes personnes qui sont là finalement pour vous aider à préparer les différentes démarches administratives ou réflexions qu’il faut mener avant de créer son projet.
Vous pouvez aussi faire appel aussi à différents incubateurs. J’ai oublié d’en parlé tout à l’heure dans l’aspect associatif mais j’interviens par exemple à BoostInLyon sur du mentorat de projets de startupeurs. Donc c’est aussi hyper intéressant en fait d’étudier ça en fonction de l’industrie que vous visez que ce soit le digital, l’agro ou différents thèmes. Il y a toujours des tissus associatifs ou institutionnels qui sont là pour accompagner les premières démarches.
Après il faut évidement avant d’attaquer ces démarches là avoir son projet quand même assez bien ficelé dans la tête. Donc là on va parler de business plan en fait. C’est quelle est mon offre ? Comment je fais pour la réaliser ? Combien je la vends ? A qui ? Dans quels territoires ? Comment ?
Enfin voilà, c’est se poser toutes ces questions-là, essayer de faire un prévisionnel financier qui va permettre justement de voir si c’est viable ou non sur les 2/3 premières années d’activités et quels sont les besoins pour essayer de les anticiper. Mais en tout cas un conseil c’est lancez-vous et si vous avez besoin notamment à Lyon, il y a vraiment tout ce qu’il faut en terme d’associations ou de support institutionnel pour avoir de l’information pour se lancer.
Il y a -t-il des embauches chez Dedi Agency ?
Dedi, comme on est en croissance continue et, on touche du bois, ça se passe bien, c’est vrai qu’on a des embauches régulières. On a un futur collaborateur, un directeur technique qui va intégrer la société au mois de mai, après on va très certainement renforcer le pôle marketing encore, même si on a déjà une recrue qui est arrivée la semaine dernière.
L’aspect technique également, forcément on a de plus en plus de clients, de plus en plus d’éléments à produire donc il va y avoir un renfort des équipes techniques. Donc la société est en perpétuelle recrue on va dire de talents même si on n’a pas aujourd’hui à date 4 postes à publier sur tous les réseaux.
On est toujours ouvert et dans l’attente de talents pour justement encore une fois mettre du sang frais, de nouvelles idées, expérimenter des choses et faire en sorte que Dedi soit toujours à la page et suggère des superbes idées pour nos clients.
Les projets de Dedi Agency
Si Dedi avait des projets à court, moyen, long terme.
Le court terme c’est de restructurer aussi, enfin pas de restructurer mais de bien, encore une fois de terminer notre crise d’adolescence, de nous affirmer que ce soit dans nos offres, dans nos accompagnements, dans notre proposition de valeurs et notre proximité client.
Le moyen terme ça va être d’intégrer et diffuser entre guillemets en étant acteur local dans différentes régions, comme je le disais tout à l’heure avec notamment l’intégration d’un bureau parisien, très certainement d’un autre dans le future vers Bordeaux qui sont des zones intéressantes pour nous parce que déjà beaucoup de clients et un potentiel mine de rien économique très très intéressant pour nous. Donc ça on va dire c’est le moyen terme,
Le long terme c’est toujours pareil, jusqu’où on vise. C’est un métier qui nous passionne, c’est un métier qui est en perpétuelle évolution, on aime notre métier sur ce qu’on fait, sur le management de nos équipes, sur nos collaborateurs. Le long terme c’est de nous souhaiter le bon développement, il n’y a pas de finalité en soi particulière. Je pourrais très bien dire ok la finalité en soi c’est d’ouvrir 40 bureaux à New York mais ça ce n’est pas vraiment un projet long terme c’est plus une idée comme ça pour rigoler mais c’est pas du tout dans les plans.
Comment peut-on résumer Dédi Agency ?
Alors pour résumer Dedi Agency, en 2004 enfin 2005 la fin de la première année d’exercice c’est 90 000 euros de chiffre d’affaire, aujourd’hui c’est 1 million 800.000 €, c’est 30 personnes, 14 ans d’expériences, un développement soutenu toujours rentable, un objectif de croissance de 15 à 20 % par an et peut-être dans le moyen terme comme on l’évoquait tout à l’heure avec l’intégration des régions, une croissance beaucoup plus dynamique à horizon de 2/3 ans.
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