Club de la presse de Lyon
Le Club de la presse de Lyon innove
Enfin ! Après plus d’un an de distanciation et d’activité fortement ralentie, imposées par la crise sanitaire, le Club de la presse de Lyon a retrouvé avec succès ses adhérents le temps d’une soirée : le 15 juin dernier, l’association organisait sa Fête de l’annuaire 2021 dans les locaux du CCO de Villeurbanne, au cœur de l’Autre Soie, un tiers-lieu destiné à devenir un écosystème d’innovations et de découvertes. Un bel écho aux ambitions du club, qui entend cultiver l’optimisme et exprime de nouvelles aspirations.
Autour des adhérents et de l’équipe du Club de la presse de Lyon – le nouveau délégué général Boris Heim (ancien journaliste, co-fondateur de www.extramuros.work) et son assistante Nancy Pernollet, le président Mathieu Ozanam (fondateur d’OURS) et le vice-président Thierry Kiefer (vice-président, journaliste, formateur, ex-France 3) –, étaient également présents les partenaires de l’association : le CCO bien sûr, la ville de Villeurbanne dont le maire, Cédric Van Styvendael, a fait partie des intervenants, et les entreprises amies parmi lesquelles Orange, représentée par Myriam Linguanotto.
Une place particulière a été accordée à Reporters d’Espoirs. Son directeur général, Gilles Vanderpooten, a profité de cette mise en lumière pour présenter son ONG créée en 2004, pionnière du journalisme de solutions ou « JoSo ». Depuis dix-sept ans, cette organisation crée du lien entre initiatives de terrain, médias et citoyens pour accélérer la résolution de problèmes écologiques, économiques et sociaux. « Nous pratiquons un journalisme à spectre large car l’on s’intéresse autant au problème qu’à sa solution donc ce n’est pas que de la “bonne nouvelle”. On est là pour contextualiser et apporter un regard critique », explique Gilles Vanderpooten. À Lyon, le média TVB (Tout Va Bien Lyon) incarne, parmi d’autres, cette veine du journalisme constructif.
La soirée a réuni quelque 150 personnes, enthousiastes pour la plupart. « Une très, très belle fête », « une soirée chaleureuse et très intéressante », a-t-on commenté ici et là. Pour d’autres, la découverte du CCO a été un petit événement : « Un endroit magique ! » pour cette directrice conseil.
Moment de retrouvailles et de convivialité, cette fête annuelle a aussi été l’occasion d’évoquer l’avenir du club et les nombreux chantiers qu’il souhaite lancer. « Le club prépare son Moment Tarzan : nous allons lâcher une liane pour en saisir une autre. Le club a besoin de l’aide de tous ses adhérents pour écrire ce nouveau chapitre ! », a déclaré avec humour Boris Heim.
Refonte totale du site web Club de la Presse Lyon
Et de l’énergie, il en faudra pour mettre en œuvre les innovations souhaitées par le directeur général et le bureau de l’association. « J’ai été recruté en février 2021 avec une mission claire : permettre au club de réaliser ses nouvelles ambitions d’acteur résolument engagé au cœur de la cité », ajoute le DG.
Comment ? Tout d’abord, en « optimisant notre fonctionnement, explique-t-il : refonte de la newsletter et du site web, de la base de données des adhérents, thématisation de l’annuaire et du site web, automatisation de la production de l’annuaire, création d’une version en ligne de l’annuaire permettant de trouver facilement tous les adhérents, par thème et type d’activité, quelle que soit leur date d’adhésion ».
Toujours en interne, il a été décidé d’associer un administrateur à un sujet structurant. Boris Heim explique : « Par exemple, notre vice-président, Thierry Kiefer, est ainsi devenu référent “relations Club et écoles de journalisme”, notre secrétaire, Zoé Favre d’Anne, référente “Nouveaux médias”. Raphaël Ruffier-Fossoul, lui, est référent EMI (éducation aux médias et à l’information). » Des « silos d’expertise » seront également créés : des pôles économie/vie des entreprises, santé/sciences, gastronomie/tourisme/bien-vivre, etc.
Un nouveau partenariat avec les écoles de journalisme
« Alive and kicking ! », c’est l’image que son directeur général souhaite donner du Club de la presse de Lyon : « Montrer que nos portes sont à nouveau grandes ouvertes, avec des projets forts, porteurs de sens. » À court et moyen termes, le club travaille ainsi à la réalisation de quatre projets phare :
> Le premier Trophée de l’étudiant en journalisme, en partenariat avec les écoles de journalisme du territoire. La première édition est espérée en octobre prochain.
> les 45 ans du Club le 17 novembre
> le trophée des Têtes Chercheuses en 2022
> la mise en place d’un programme EMI baptisé « Esprit Critik », en partenariat avec un club frère, celui de la région Occitanie. Ce programme doit servir la volonté du club lyonnais de devenir « un acteur déterminé du jeu démocratique et d’agir contre les infox et le complotisme… Bref : comme un rempart pour défendre la démocratie », souligne Boris Heim.
Un lieu de réflexion, de formation, etc
Plus généralement, si le club a la saine ambition d’être « un maillon indispensable de l’écosystème médiatique lyonnais/régional », il entend également agir en « défenseur et promoteur » de cet écosystème. Cette mission passera notamment par le soutien aux journalistes précaires ou encore à ceux qui ne bénéficient pas d’un club de la presse sur leur territoire, mais aussi par la promotion des métiers du journalisme et la sensibilisation aux nouveaux défis de la profession.
En effet, les nouveaux médias et nouveaux modèles économiques obligent à « penser et coconstruire l’avenir du métier », considère Boris Heim, qui souhaite aider le conseil d’administration (12 élus) à faire du club « un think-tank » impliquant les professionnels ainsi que des chercheurs et les consommateurs d’information.
Toujours dans l’objectif de s’ouvrir pleinement au monde qui l’entoure, le Club de la presse de Lyon aspire à être un forum de premier plan et un point de rencontre « libre de toute attache politique, philosophique ou religieuse ». Ainsi a-t-il accueilli des conférences de presse et des débats dans le cadre de la campagne pour les élections départementales et régionales.
Des adhésions à la hausse
D’autres événements ont été et seront inscrits à l’agenda, comme les « RDV métier » ou encore les ateliers/webinaires, animés par des intervenants extérieurs et les 300 adhérents eux-mêmes. « Nous avons récemment enregistré une quarantaine de nouvelles adhésions, ce qui est un signe extrêmement positif de reprise, note par ailleurs le directeur général. Journalistes et communicants nous rejoignent pour apprendre à encore mieux se connaître, à travailler et à se former dans un monde de plus en plus digital. »
Les événements organisés dans les locaux de la rue Pizay sont désormais filmés, une nouveauté impulsée par Boris Heim : « Je viens de l’univers de l’audiovisuel. Dès mon arrivée, j’ai mis en place la captation vidéo de tous nos événements et un plateau TV connecté pour permettre au Club de continuer à travailler pendant le confinement et après. »
De nombreux défis attendent le Club de la presse de Lyon, à l’image de ceux qui interrogent chaque jour des professions en pleine mutation. La nouvelle équipe entend les relever, collectivement et avec l’envie d’innover. Une ambition qui sera sans doute réaffirmée lors de l’assemblée générale extraordinaire qui se tiendra fin juin, mais aussi le 17 novembre: ce jour-là, le Club fêtera ses 45 années d’existence.
Quelques réactions sur la fête annuelleAlexandre SCHABEL, producteur de Chic Planète TVUn lieu totalement atypique, un accueil comique, un programme avant-gardiste !La fête de l’annuaire a été une découverte et je suis très heureux d’avoir eu l’occasion d’y participer cette année.Il faut reconnaître que le CCO de Villeurbanne a le charme des repaires de l’underground tout en étant en prise directe avec l’actualité culturelle. La future salle événementielle de plus de 1000 places est de bon augure pour ce quartier en pleine métamorphose.Passées la surprise du site et la prestation humoristique de deux comédiens de talent à l’entrée du parc, j’ai apprécié la décontraction de l’ensemble des invités qui, comme moi certainement, avaient envie de renouer avec l’ambiance des événements collectifs et de retrouver le bonheur de converser, en toute simplicité et en présentiel !Des participants très accessibles, à l’image de Cédric VAN STYVENDAEL, Maire de Villeurbanne et Vice-Président de la Métropole de Lyon en charge de la Culture. Il s’est montré, lui aussi, sincère et très constructif dans ses propos. Réaliste quant à l’état de notre profession, mais comptant sur notre savoir-faire et notre engagement pour défendre les valeurs de notre démocratie.Les témoignages de l’association Reporters d’Espoir, avec son Président Gilles VANDERPOOTEN et notre consœur Raphaëlle DUCHEMIN ont confirmé que nous pouvions exercer notre métier en apportant davantage de sens et en répondant pleinement aux attentes de nos concitoyens. Ne pas se contenter de dénoncer des faits, de relater des drames, de relayer des craintes, d’entretenir une peur collective contre-productive à terme mais proposer des perspectives et montrer des exemples d’actions positives qui fonctionnent : c’est ce qu’on appelle le Journalisme de Solutions.Il est maintenant possible d’envisager le journalisme différemment !C’est ce que j’ai envisagé avec Chic Planète TV est la nouvelle web tv chaine qui valorise les actions RSE ! |
Magali Badolo, Rédactrice 👻 écrivaine fantôme de livres et guides pratiques [ghostwriter] ✅ web + papier + audioJ’ai eu plaisir à participer pour la première fois à la fête de l’annuaire organisée par le Club de la Presse de Lyon le 15 juin 2021.Le mot « découverte » est ce qui définit le mieux le moment agréable que j’ai passé.D’abord, la découverte du projet ambitieux et solidaire du CCO La Rayonne pour favoriser le bien-vivre ensemble. J’ignorai l’existence de ce tiers lieu et de ce parc arboré près de La Soie à Villeurbanne. L’endroit était particulièrement bien choisi pour un évènement et des rencontres presque semblables à celles d’avant la pandémie.Puis, la découverte du travail de l’ONG Reporters d’Espoirs qui œuvre pour le développement du journalisme de solutions. J’aime l’idée qu’il est possible de sortir du cadre purement factuel des écrits journalistiques pour mettre en avant des solutions et des initiatives. Un fait reste un fait, mais au-delà de cela, l’investigation poussée permet de répondre aux problèmes sociétaux. Dans leur intervention, « Reporter d’Espoirs » souligne que ces réponses sont parfois imparfaites, mais qu’elles ont le mérite d’exister. Dans le contexte 2020-2021, le journalisme de solutions est bienvenu.Enfin, la découverte d’acteurs engagés pour le développement, les initiatives positives, les rencontres initiatrices de projets. Si les conversations peuvent être timides lorsque l’on mélange des professionnels d’horizons différents, j’ai eu plaisir à échanger avec quelques personnes et à découvrir ce qui les porte dans leurs missions.J’ai eu l’impression (mais je peux me tromper) que le nombre de journalistes était assez peu important en rapport avec les entreprises amies et les personnalités politiques. J’espère que les prochains évènements attireront plus d’adhérents du Club de la Presse. Mais puisqu’il s’agit de journalisme de solutions, j’ai pu observer que la très grande motivation du nouveau délégué général Boris Heim est fédératrice. Avec son équipe, il a déployé une énergie considérable pour l’organisation de cet évènement en un temps record. Son enthousiasme communicatif est le moteur de futures rencontres prometteuses qui seront l’occasion pour moi de faire de nouvelles découvertes. |
Le club de la presse de Lyon en chiffres> 300 membres, journalistes et communicants
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