LaFrench Tech Saint-Etienne Lyon fait partie des 16 capitales French Tech, dévoilées ce jeudi 2 février par Jean-Noël Barrot. « Le label Capitale French tech, ça veut dire que nous avons été sélectionnés pour être un des relais régionaux du territoire français », explique la présidente Emilie Legoff.
Dans cet interview, Emilie explique en détail la signification et les avantages de ce Label.
Emilie Legoff, je suis la co-présidente de la French tech Saint-Etienne Lyon, je suis également la CEO d’une start-up lyonnaise édition de logiciels. Nous venons d’être labélisé Capitale French tech. Avoir le label c’est être un relai sur le territoire. On est 16 à l’avoir sur le territoire français et c’est un relai de la french tech au niveau national.
On est bien contents, c’était un dossier qu’on avait déposé il y a un petit bout de temps et c’est surtout une reconnaissance de tout le travail qui a été fait par les équipes de la frenchtech et par le bureau, ces dernières années. Donc maintenant on l’a : tout commence, tout est à faire.
Lelabel Capitale French tech, ça veut dire que nous avons été sélectionnés pour être un des relais régionaux du territoire français. Nous sommes 16 à avoir été sélectionnés. Un relai pour redescendre les programmes nationaux tels que le French tech 120, le Next40 French tech tremplin, French tech central et on a une organisation spécifique locale qui nous permet de remonter des demandes, que peuvent avoir au niveau local les start ups, au niveau national et de réfléchir tous ensemble à améliorer les choses pour les startups.
Alors on ne gagne rien, on gagne le droit de travailler. L’avantage d’avoir ce label, c’est qu’on est évidement plus sollicités et on peut vraiment travailler ensemble avec les 15 autres labelisations. On peut travailler ensemble sur le territoire, on est reconnus pour ça. On travaille beaucoup également avec Bercy. On a le droit de redescendre les programmes nationaux, qui sont très intéressants et très utilisés aujourd’hui par les start-ups lyonnaises et stéphanoises. Et on a aussi vraiment une reconnaissance au niveau des French tech internationales.
Qui délivre ce label ?
C’est délivré par la mission French tech, c’est-à-dire la French tech au niveau national qui est gérée par Bercy et on a été sélectionnés suite à un dossier qu’on a déposé. Et dans le dossier on a indiqué tout ce qu’on voulait faire ces trois prochaines années : notamment le rapprochement avec les économies un peu plus classiques locales, type MEDEF, CPME, l’artisanat, etc. On souhaite aussi vraiment favoriser toutes les start-ups qui ont un fort impact. C’est la plupart des start-ups qui naissent aujourd’hui, accompagnées des start-ups qui ont été créées il y a quelques temps et devenues des Scaleups. On a beaucoup de programmes à réaliser et c’est les programmes qu’on a présentés et qui ont plus à la mission Frenchtech et donc ils nous ont sélectionnés pour avoir ce label.
Qu’est-ce qui a changé depuis ces deux dernières années ?
Déjà on a multiplié par dix le nombre d’adhérents French tech, le nombre de startups qui sont adhérentes. On a fait une cinquantaine d’évènements, et notamment on a mis en place des évènements, des after work de la French tech qui permettent aux membres de la French tech de mieux se connaître.
Ce n’était pas en place jusqu’à maintenant. On a beaucoup travaillé également sur le rapprochement avec les économies, comme je le disais, locales : MEDEF, CPME. On continue encore dans ce domaine-là. On a fait beaucoup de commissions sur l’impact : tout ce qui est les transitions écologiques ou à destination des salariés.
On a fait un gros travail là-dessus. Et on souhaite s’améliorer encore plus les prochaines années. Et on soutien de manière assez forte la Deeptech et de plus en plus on travaille sur ces sujets-là et bien d’autres.
Sur la French tech saint-Etienne Lyon, il y a aujourd’hui 450 start-ups qui sont adhérentes dont une cinquantaine qui sont des squelup. On augmente, aujourd’hui, à peu près, d’une vingtaine de start-ups par mois, et ça s’accélère encore plus. Donc je pense qu’aujourd’hui ça fonctionne bien. Et puis surtout au-delà du nombre de start-up, ce qui est important c’est que de plus en plus les membres se connaissent entre eux, peuvent s’aider, s’interpeler, s’épauler. Donc c’est vraiment un vrai réseau hyper dynamique et intéressant.
Moi je dis : adhérez à la French tech, parce qu’on s’est ouverts à tous que vous soyez une TPE, PME, une grande entreprise, ou évidement un fondateur de startup. Il y a tout à faire, on a un programme de dingue qui a donc été labelisé Capitale de la French tech et ça vaut le coût de venir y faire un tour.